Avec Mykki Blanco, Bill Callahan, Brian Eno, Tristesse Contemporaine et Lolo Zouaï.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Mykki Blanco Stay Close To the Music (Transgressive Records/PIAS)
La voix de Mykki Blanco est grave mais limpide, affirmée, comme sur l’excellent morceau Trust a Little Bit ou sur l’introduction Pink Diamond Bezel. Elle s’offre des instants de repos, presque méditatifs, qui permettent en fait de digérer le propos précédemment scandé. Celui-ci n’est pas toujours vindicatif ou profond, comme l’étiquette spoken word accolée à sa musique voudrait le faire croire.
Par Brice Miclet
Lire la critique de Stay Close To the Music
Bill Callahan YTI⅃AƎЯ (Drag City/Modulor)
Le cœur de l’album est aussi exceptionnel qu’il est tumultueux, et pourtant, Callahan semble s’y promener en toute quiétude. Son rapport apaisé à la musique lui vient peut-être d’un équilibre personnel nouvellement atteint, mais ses relations avec le monde restent à l’évidence contrariées. Et comment pourrait-il en être autrement ?
Par Rémi Boiteux
Brian Eno Forever And Ever No More (Opal/Decca/Universal)
En résumé : plutôt que de se lamenter sur ce que nous avons définitivement perdu, tâchons d’admirer et célébrer ce qu’il nous reste. Soit l’extinction, mais sans la rébellion. Si l’on ne peut contester la portée humaniste du projet, impossible d’ignorer l’omniscience de celui qui l’a fécondé.
Par Francis Dordor
Lire la critique de Forever And Ever No More
Tristesse Contemporaine United (Record Makers/Bigwax)
Si United risque de décoiffer les fans historiques de Tristesse Contemporaine, secoué·es par ce virage en plein cœur du dancefloor, on ne peut que saluer ce grand melting-pot jouissif et hédoniste, qui n’est pas sans rappeler Saint Etienne ou Primal Scream par sa propension à ajouter quelques gouttes d’ecstasy et de sueur dans la pop urbaine.
Par Patrick Thévenin
Lolo Zouaï Playgirl (Because)
Il y a d’abord la playgirl, cette femme libérée et indépendante que Lolo Zouaï revendique sur Pl4yg1rl, Gummy Bear et Free Trial, trois titres aux sonorités cyberpop, sur lesquels elle s’autorise à rapper. “J’ai été très inspirée par l’époque Hollaback Girl de Gwen Stefani, ainsi que par Fergie et Cassie”, souligne-t-elle.
Par Naomi Clément
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