Avec Broken Bells, Kids Return, Nnamdï, Aloïse Sauvage et Sorry.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
Broken Bells Into the Blue (AWAL)
Broken Bells manifeste la volonté d’être intemporel, voire de s’inscrire dans le passé glorieux de la pop. Les neuf chansons réunies ici osent le premier degré avec des arrangements léchés et vintage qui balancent entre la Motown, Steely Dan ou The Beatles, des tapis de chœurs, des guitares cristallines et des claviers psychédéliques qui ne susciteront aucun bad trip.
Par Vincent Brunner
Lire la critique de Into the Blue
Kids Return Forever Melodies (Ekler’o’shock & Hamburger Records/Bigwax)
Les dix titres 100 % analogiques du premier album des Parisiens ont ainsi des allures de bribes de vie, agrandies au format CinémaScope et encapsulées dans un recueil d’apprentissage, où l’amitié, la fuite de l’adolescence et le passage à l’âge adulte font figure de totems à figer dans le son, comme si l’oubli était la pire sentence infligée par le temps.
Par François Moreau
Lire la critique de Forever Melodies
Nnamdï Please Have a Seat (Secretly Canadian/Modulor)
Please Have a Seat, c’est un album charmeur, auquel on succombe avec envie, obsédé·e par tant de beauté, d’arrangements synthétiques et de refrains bienfaiteurs. “I don’t wanna be famous” dit Nnamdï sur l’un d’entre eux : ses chansons, rayonnantes, condamnées à l’optimisme, risquent malheureusement de ne pas lui laisser le choix.
Par Maxime Delcourt
Lire la critique de Please Have a Seat
Aloïse Sauvage Sauvage (Capitol Music France/Universal)
Deux ans après Dévorantes, Sauvage sonne comme un journal intime transformé en hip-hop de combat ou en pop d’acrobate avec l’ingénieur du son Elio Agostini et les beatmakers éclectiques Twenty9, Wladimir Pariente ou Paco Del Rosso (plus connu avec le projet electronica Sin Tiempo).
Par Vincent Brunner
Sorry Anywhere but Here (Domino/Sony Music)
La musique de Sorry devient alors immédiatement contagieuse, dans la droite lignée du rock lo-fi des années 1990, cousine improbable et optimiste de celle de Slint ou de Sonic Youth. Sans chercher à minorer la beauté de Let the Lights On, à l’énergie grunge imparable, il paraît évident qu’avec Willow Tree, There’s So Many People That Want to Be Loved ou Baltimore, les Britanniques franchissent un palier significatif.
Par Maxime Delcourt
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}