Single réjouissant du Français PacoVolume, songwriter savant et oenologue érudit : bon cru.
Les amoureux de Neil Finn, The Clean, The Chills, The Verlaines ou The Bats savent combien la pop et la Nouvelle- Zélande sont des mots qui vont très bien ensemble. Né en France, le songwriter Paco- Volume est lui aussi passé par la terre des Maori : à 20 ans, il troque ses études de lettres et de civilisation Maya pour une carrière de rock-star de l’autre côté de la planète. Quelques embûches et la dure réalité contrarient rapidement son projet : il sera serveur dans un bar à vin d’Auckland. De retour en France, la passion pour la vigne ne le quitte plus : il devient cinquième jeune dégustateur du pays en 2001.
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Mais PacoVolume, on le croit, a un besoin viscéral de composer des chansons et retourne vite au songwriting, sans oublier d’emporter avec lui l’exigence et le goût qui caractérisaient jusqu’alors sa profession : Cookie Machine est logiquement repéré en 2007 lors du concours annuel CQFD. Quatre minutes de pop à l’anglo-saxonne, un couplet qui invite à prendre la poudre d’escampette, des clappements de main un peu fous, et un refrain fatal qui rappelle le poil soyeux de quelques bons vieux singles des Super Furry Animals.
Le titre n’a plus quitté nos oreilles et s’offre aujourd’hui comme le premier single d’un album complet à venir à la rentrée : entouré d’une poignée de pop-songs moins étourdissantes mais prometteuses, comme ce Dance the Night away groovy ou ce Stand by Me que n’aurait pas renié le Richard Ashcroft des bons jours. “You’re the baby, I love you so”, crie le Français sur la conclusion détonante de CookieMachine. La tendance devrait vite s’inverser.
PacoVolume – Cookie Machine :
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