Le président du Centre national du cinéma avait déjà été mis en examen pour les mêmes faits en février 2021. Il comparaîtra devant un tribunal correctionnel.
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Jeudi 29 septembre, Franceinfo apprenait auprès du parquet de Nanterre le renvoi de Dominique Boutonnat, président du Centre national du cinéma (CNC), devant le tribunal correctionnel pour agressions sexuelles sur son filleul.
Âgé de 21 ans aujourd’hui, le jeune homme avait porté plainte contre Boutonnat en octobre 2020, pour des faits datant du mois d’août de la même année. Il accuse son parrain, avec qui il n’a pas de lien familial, d’avoir tenter de l’agresser sexuellement à plusieurs reprises durant ces vacances.
La première mise en examen n’avait pas abouti
Dominique Boutonnat, 52 ans, avait été mis en examen, en février 2021, pour tentative de viol et agressions sexuelles sur le jeune homme. Mais le parquet avait demandé une requalification en agression sexuelle, écartant la qualification de tentative de viol. La juge d’instruction étant cette semaine allée dans le même sens, Dominique Boutonnat évite un procès aux assises, où les peines encourues sont plus lourdes, et paraîtra donc devant un tribunal correctionnel.
À la tête du CNC depuis juillet 2019, Dominique Boutonnat, qui, comme l’a déclaré son avocat, “conteste fermement l’ensemble des faits”, a été reconduit à son poste en juillet dernier pour trois ans supplémentaires.
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