Pour sa 19e édition, la Biennale de danse du Val-de-Marne « expose la danse” dans des espaces aussi divers et ouverts que les spectacles qu’elle propose. A découvrir dans notre supplément ci-dessous.
A quoi devrait ressembler une manifestation de danse en 2017 ? Certainement pas à un catalogue de tendances (de saison), encore moins à un empilement de succès avérés. On peut, sans beaucoup se tromper, espérer y voir un peu du monde tel qu’il est aujourd’hui. C’est-à-dire le nôtre.
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Une danse-miroir
La Biennale de danse du Val-de-Marne a choisi “d’exposer la danse” sous diverses formes envahissant les théâtres – une vingtaine –, les musées, l’espace public. Une danse non pas éparpillée mais bel et bien en conversation avec ce(ux) qui l’entoure(nt).
“La danse se donne à voir, à penser, elle dialogue avec l’histoire, archive vivante, elle questionne le patrimoine, elle se manifeste, elle est manifeste”, rappelle Daniel Favier, le directeur de la Briqueterie.
Elle vient d’Afrique et du Canada, elle se veut solo ou pièce de groupe, elle se fait rythme ou autofiction, elle s’inspire de maîtres de la peinture ou de la nature. En un mot, elle est multiple. A une époque où la tentation du repli, identitaire mais pas que, est partout, cette danse se veut élan de créativité, en complicité avec ses publics. Sans jamais exclure. Une danse-miroir, parfois diffractée, souvent généreuse, pour mettre le monde en mouvement. Un geste d’espoir.
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