Avec la crise énergétique, les restos et bars de Bruxelles imaginent des solutions créatives pour garder la tête hors de l’eau.
Le secteur des restaurants et des cafés est de nouveau dans le mal. Après avoir connu les effets des confinements, l’inflation qui a suivi la crise sanitaire, les pénuries de personnel, c’est maintenant l’augmentation du prix de l’énergie qui fait souffrir les restaurateur·trices.
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Pour faire face à ce nouveau coup dur et éviter des factures d’électricité et de gaz insurmontables, plusieurs restos de la capitale belge (Le Liesse, le Petit Mercado, Ötap…) ont initié un mouvement appelé “Brussels in the dark”. Pendant quatre jours, du 29 septembre au 2 octobre, l’électricité et le gaz seront coupés, la lumière restera éteinte. On dînera à la chandelle, on cuisinera autrement, avec les moyens du bord.
Tenir la chandelle
Une façon d’attirer l’attention des client·es sur la situation précaire des bars et restaurants, et de sensibiliser aux problématiques environnementales.“Pourtant, si partager un repas ou une quille fait chaud au cœur et aux gosiers, on a aussi désormais intérêt à parler un peu plus de politiques écologistes et sociales à table…”, peut-on lire sur la page dédiée à l’événement.
Les Bruxellois·es auront tout un long week-end pour vivre cette expérience gastronomique. Pour le banquet donc, on éteint le gaz, on coupe l’électricité, on ressort les bougies, on apporte son briquet et on n’oublie pas de prendre son plaid sous le bras.
Plus d’informations ici.
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