À partir du 20 septembre, une rétrospective consacrée au maître norvégien sera présentée au Musée d’Orsay.
De Munch, vous connaissez (évidemment) Le Cri. Mais qu’en est-il du reste de son œuvre ? Cette rentrée, une rétrospective baptisée Un poème de vie, d’amour et de mort est organisée au musée d’Orsay, du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023. L’occasion de partir à la rencontre de l’artiste norvégien, à la charnière du XIXe et du XXe siècle (né en 1863 et mort en 1944), qui a inspiré l’expressionnisme allemand et dont l’influence a traversé l’art du XXe siècle.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Un événement dont le commissariat est assuré par la directrice du musée de l’Orangerie, Claire Bernardi, avec Estelle Begué, chargée d’études documentaires à Orsay, qui proposent à cette occasion une relecture globale de son œuvre.
Puissance régénératrice de la lumière
En collaboration avec le musée Munch d’Oslo, l’exposition rassemblera près d’une centaine d’œuvres, dont 40 peintures majeures, des dessins et des estampes. Un parcours qui ne sera pas chronologique, mais construit selon des cycles, d’après un principe symboliste cher à l’artiste. De ses premières œuvres comme L’Enfant malade en souvenir de sa sœur, où l’artiste exprime la puissance régénératrice de la lumière et l’espoir qui naît avec la naissance du jour, à sa célèbre Frise de la vie : un art expressif, vaste, complexe et néanmoins très cohérent, varié et pourtant traversé d’obsessions. On y retrouvera, beaucoup, des tableaux unissant l’humanité et la nature, inscrites toutes deux dans le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance. Le dernier grand accrochage consacré à Munch à Orsay remontait à 1991 (Munch et la France).
Plus d’informations sur le site du musée d’Orsay ici.
{"type":"Banniere-Basse"}