Avec Bibi Club, Ezra Furman, The Lounge Society, Jonathan Personne et UTO.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Bibi Club Le Soleil et la mer (Secret City Records/Bertus)
L’album s’intitule Le Soleil et la Mer, mais vous y trouverez beaucoup plus. Mélodies embrumées, guitares indie pop, synthétiseurs vagabondant dans le vide interstellaire comme une navette à la dérive : l’écrin manigancé par ces êtres de lumière est idéal pour accueillir des textes impressionnistes, écrits comme on prend une photographie à l’aune d’un crépuscule éphémère, pastel et rougeoyant.
Par François Moreau
Lire la critique du Soleil et la Mer
Ezra Furman All of Us Flames (Bella Union/PIAS)
Célébrant en filigrane la société secrète et solidaire des femmes trans, All of Us Flames se veut un cri de ralliement à l’attention des opprimé·es et des lonely hearts en quête d’un club band. Comme en écho aux oscillations de cette famille aux frontières effacées, l’album est de ces disques qui se révèlent différemment selon qu’on les écoute à plein régime ou à faible volume. Mais sur toutes les hauteurs, sa flamme nous embrase le cœur.
Par Rémi Boiteux
Lire la critique de All of Us Flames
The Lounge Society Tired of Liberty (Speedy Wunderground/PIAS)
Sur Tired of Liberty, les riffs abondent, mais sans jamais la ramener : ils sont là pour soutenir le propos, l’intensifier, donner toujours plus de résonance à des réflexions sur la cupidité de l’être humain, sur ses “mensonges trempés dans le sarcasme” et sur un Royaume-Uni à bout de souffle.
Par Maxime Delcourt
Lire la critique de Tired of Liberty
Jonathan Personne Jonathan Personne (Bonsound)
C’est agrippé au siège du salon que l’on découvre le troisième album de Jonathan Personne. Le co-leader des caïds montréalais de Corridor confirme ici sa maîtrise élastique de l’art subtil du contraste et de l’antithèse, du grandiose feutré, des aventures filmées en CinemaScope que l’on contemple depuis la terrasse haut perchée d’un café millénaire.
Par François Moreau
Lire la critique de Jonathan Personne
UTO Touch the Lock (InFiné & Pain Surprises/Bigwax)
Touch the Lock, c’est donc une plongée dans l’inconnu rendue plus séduisante encore par la maîtrise de deux musicien·nes qui, à leur manière, participent à la diversité et à la profondeur de l’expression pop dans l’Hexagone.
Par Maxime Delcourt
Lire la critique de Touch the Lock
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