Trois terroristes s’en sont pris aux Londoniens, à l’aide d’une camionnette puis de couteaux, samedi 3 juin dans la soirée. On dénombre sept morts et 48 blessés selon la police. Les élections législatives prévues se dérouleront jeudi.
La capitale britannique a été touchée en plein cœur. Dans la nuit de samedi à dimanche, une camionnette a fauché des piétons sur le pont de Londres. Trois hommes ont tué au moins sept personnes et en ont 48 blessés quarante-huit autres, d’abord avec ce véhicule puis en menant des attaques au couteau. Ils ont été abattus par les policiers. Quatre français figurent parmi les blessés, dont un sérieusement a annoncé Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères. La police britannique évoque une attaque terroriste. Peu après 14 heures, dimanche 4 juin, la police a annoncé douze arrestations.
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Londres: douze arrestations dans l'est de Londres après l'attentat (police) #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) June 4, 2017
We are dealing with an incident on #LondonBridge, when we have more information we will update this twitter feed.
— Metropolitan Police (@metpoliceuk) June 3, 2017
#BREAKING: van has hit pedestrians on London Bridge in central London: "15-20 injured"; armed police at scene pic.twitter.com/bxuZDTMcma
— Amichai Stein (@AmichaiStein1) June 3, 2017
Fleet of ambulances heading to #LondonBridge pic.twitter.com/0wJKNpvc6a
— Diloram (دلارم) (@dilaweber) June 3, 2017
Une camionnette blanche a foncé sur la foule
Des témoins interrogés par le Telegraph décrivent une camionnette blanche montant le trottoir et frappant plusieurs personnes sur le pont, peu après 22 heures, samedi 3 juin. Roulant à très vive allure, près de 80 km/heure, elle zigzague délibérément. Ces trois occupants en sont ensuite sortis pour se rendre sur Borough High Street, l’artère qui prolonge le pont vers le sud, pour se ruer sur des consommateurs de bars et pubs du quartier de Borough market.
Dramatic footage shows police storming bar at #LondonBridge after security incident. Latest: https://t.co/txyabZqXR7 pic.twitter.com/H5EgZtl1Ko
— BBC News (UK) (@BBCNews) June 3, 2017
« J’ai vu une camionnette rouler en zigzag en tentant de faucher un maximum de personnes. Les gens essayaient d’échapper à la course du véhicule. J’ai ensuite essayé d’aider les blessés, des jeunes essentiellement », a raconté un témoin, Alessandro, à la BBC. « Trois hommes sont sortis avec des couteaux de 30 cm de long et ont commencé à poignarder des gens au hasard sur Borough High Street, a relaté un autre. J’ai vu une jeune fille touchée à la poitrine. »
Aux alentours de 4 heures, dimanche matin, la police a fait indiqué que les trois hommes avaient été abattus huit minutes après le début de l’attaque. Certains portaient de fausses ceintures d’explosifs autour d’eux, augmentant le degré de panique dans le coeur de Londres.
MORE: NBC News' Matt Bradley describes scene at London Bridge incident https://t.co/m0C5IAejKs
— MSNBC (@MSNBC) June 3, 2017
Theresa May évoque un « possible acte terroriste »
La Première ministre britannique Theresa May a commencé par évoquer un « possible acte terroriste ». Sur Twitter, la police a ensuite confirmé qu’il s’agissait d’attaques terroristes.
UK Prime Minister Theresa May says "terrible incident" in London being treated as "potential act of terrorism" https://t.co/6K6vQFwxp6
— BBC Breaking News (@BBCBreaking) June 3, 2017
At 0025hrs 4/6/17 the incidents at #LondonBridge & #BoroughMarket were declared as terrorist incidents.
— Metropolitan Police (@metpoliceuk) June 3, 2017
https://twitter.com/AFP/status/871153284530286592
Cette attaque révèle plusieurs caractères symboliques. Le lieu d’abord, en plein coeur de Londres, la capitale anglaise. Le mode opératoire aussi. Le 22 mars dernier, dans le quartier de Westminster, Khalid Masood, un Britannique de 52 ans né dans le Kent et converti à l’islam avait renversé des piétons sur le pont Westminster avant de tuer au couteau un policier en faction non armé devant le Parlement et d’être abattu. L’enquête a privilégié jusqu’à présent la thèse selon laquelle Khalid Masood était un « loup solitaire » ayant agi seul, rappelle Le Monde.
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