Retour au lycée Hartley, 20 plus tard, dans ce reboot disponible sur Netflix le 14 septembre.
Faut-il ressusciter toutes les séries nineties ? Netflix est en tout cas allé exhumer des tréfonds de la télé australienne Hartley, cœurs à vif, qui devrait subir un ripolinage en règle dès sa sortie à la mi-septembre. Diffusée dans 70 pays entre 1994 et 1999, et jusque dans les foyers français à l’heure du goûter, la série était à l’époque un spin-off du film The Heartbreak Kid, lui-même adapté d’une pièce de théâtre éponyme, sur un lycéen d’origine grecque ayant une “relation” avec l’une de ses professeures. Heartbreak High, en V.O., était conçu comme un programme éducatif par la télévision publique australienne : grâce au génie créatif anglo-saxon, le résultat n’était ni pédagogico-chiant, ni putassier, ni moralisateur. Cette chronique crédible et émouvante des premiers émois de Nick, Danielle ou encore Rivers, dans un lycée de Sidney, n’éludait ni les fugues, ni la défonce, ni les avortements.
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Netflix surfe sur la vague
Soucieuse de capitaliser sur le succès des fictions adolescentes, après Sex Education, Netflix a, sans surprise, mis le grappin sur cette pépite chérie par les jeunes gens d’hier et d’aujourd’hui. Avec la bénédiction des créateurs, Ben Gannon et Michael Jenkins, la scénariste, Hannah Carroll Chapman (The Heights), cornaque ici de jeunes comédien·nes comme Ayesha Madon et James Majoos, qui font pour la plupart leurs débuts.
La bande-annonce met en scène Amerie, lycéenne ostracisée pour avoir exposé aux yeux de ses camarades la liste des coucheries du bahut. Si l’on en croit les images, cette nouvelle mouture devrait cocher toutes les cases de la relecture inclusive et queer, donnant des gages aux jeunes spectateur·trices. Preuve en est : exit Drazic, le skateur toxique, égérie des internets.
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