Le plan historique pour le climat a finalement été adopté ce dimanche 7 août, constituant une victoire majeure pour le clan de Joe Biden.
430 milliards de dollars sur dix ans : c’est la somme qui vient d’être allouée pour mettre en œuvre la loi “Inflation Reduction Act” (IRA), l’initiative sur le climat la plus importante de l’histoire du pays, qui a pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2030. Dans sa forme initiale, proposée par Joe Biden sous le “Build Back Better”, cette somme devait s’élever à la somme astronomique de 3 500 milliards de dollars.
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L’IRA est le fruit d’une année entière de négociations, hésitations et concessions au sein du camp des démocrates, et son adoption finale n’a pu se faire sans quelques renoncements essentiels. Seules manquaient, en effet, les adhésions des deux sénateur·trices centristes, Joe Manchin et Kyrsten Sinema : ces dernier·ères ont contraint les démocrates à abandonner quasi intégralement le volet social du projet de loi. Pour les foyers les plus modestes, il n’y aura par exemple pas de gratuité des écoles maternelles.
Une dernière étape à franchir
Le projet, passé devant le Sénat qui lui a donné le feu vert – grâce au vote de Kamala Harris, qui a tranché en faveur de son camp – , devrait transformer de façon importante des secteurs de l’économie américaine et impacter la vie de millions d’Américain·es. Il devrait garantir une répartition plus équitable de l’impôt, une accélération du développement des énergies renouvelables, la baisse des prix de certains médicaments, ainsi que le financement de la transition énergétique pour les entreprises et les ménages – ce qui devrait permettre un soulagement immédiat pour les consommateur·trices face à la hausse des prix de l’énergie.
En vue des élections de mi-mandat, qui auront lieu en automne prochain, les démocrates ont ainsi réussi à surmonter leurs divisions internes et à mettre sur pied un projet très ambitieux. Dernière étape avant son adoption définitive : le texte doit encore être soumis au vote par la Chambre des représentants ce vendredi, mais le président a bon espoir que la loi soit promulguée.
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