Il a été l’un des visages iconiques du célèbre espion britannique, James Bond. Roger Moore est mort mardi des suites d’un cancer en Suisse. Il avait 89 ans.
Ce matin les enfants de Roger Moore, ont annoncé via le compte Twitter de l’acteur britannique, son décès. Il était âgé de 89 ans :
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« C’est le cœur lourd que nous devons partager cette affreuse nouvelle : notre père, sir Roger Moore, est décédé aujourd’hui. Nous sommes tous anéantis »
With the heaviest of hearts, we must share the awful news that our father, Sir Roger Moore, passed away today. We are all devastated. pic.twitter.com/6dhiA6dnVg
— Sir Roger Moore (Legacy) (@sirrogermoore) May 23, 2017
Star du petit écran
Pour beaucoup, il était devenu l’un des visages les plus familiers du grand (James Bond) et du petit écran (Amicalement vôtre) britannique. C’est d’ailleurs à la télévision, que le jeune homme, ancien militaire et apprenti comédien, fit ses débuts dans la série Ivanhoé, adaptée du roman éponyme de Walter Scott, dans laquelle il incarnait le dit brave chevalier. Mais c’est surtout grâce à la série british Le Saint, diffusée entre 1962 et 1969, que le jeune acteur explose. Tout au long de sa carrière, l’acteur aura incarné une certaine image « noble » du bellâtre blondinet. Dans Le Saint, il campe à nouveau une sorte de preux chevalier des temps modernes : Simon Templar, (S.T ou le Saint) un dandy au charme fou, mi-aventurier mi-justicier.
Dandy chic
En 1972, il est à nouveau la star d’une série aux côtés de Tony Curtis. Dans Amicalement vôtre, Moore campe un aristo londonien, lord Brett Sinclair, et l’acteur propose à nouveau une énième variation du dandy chic, cheveux gominés et costard impec. La série fait de lui l’une des stars les mieux payés au monde mais permet surtout aux producteurs de la saga James Bond, de voir en Moore, le parfait successeur de Sean Connery dans la peau du célèbre espion 007, imaginé par l’écrivain Ian Fleming.
James Bond
Avec James Bond, l’acteur ne fait que renforcer son image de gendre idéal à la beauté fatale. Certains fans de la série voient chez Moore une pâle copie du personnage charismatique du super espion, reprochant à l’acteur une certaine fadeur. Une image d’autant plus contrastée qu’elle apparaît en totale opposition avec la prestation beaucoup plus âpre de Sean Connery. D’autres, au contraire, y voient une réjouissante variation du héros. Pendant près de dix ans, l’acteur incarnera l’un des plus célèbres agents britanniques au cinéma jusqu’à Dangereusement vôtre en 1985 dans lequel il affronte le psychopathe peroxydée Max Zorin, campé par un Christopher Walken déchaîné.
A l’inverse de Sean Connery, l’après James Bond pour Roger Moore ne sera pas si flamboyant et se soldera par quelques apparitions furtives au cinéma. Il consacra la fin de sa vie à l’humanitaire et l’associatif. Roger Moore était notamment ambassadeur de l’Unicef depuis 1991.
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