C’est assez mal qu’on connaît Wheat en France, petite formation de Boston présentant pourtant un copieux cv : quatre albums en une dizaine d’années, une collaboration avec le producteur Dave Fridmann (The Flaming Lips, Mercury Rev) et un titre (Don’t I Hold You) devenu populaire aux Etats-Unis grâce à la bande originale du film Elizabethtown de Cameron Crowe.
Empruntant autant aux fantaisies d’une certaine pop américaine (The Shins, The Broken West) qu’à la nonchalance du shoegazing anglais, les disques du groupe du chanteur-guitariste Scott Levesque s’écoutent avec cet espoir secret, qui souvent accompagne les petit projets, de découvrir la perle cachée, le grand trésor. Si ce nouvel album – dont le nom à rallonge n’aurait pas détonné sur un disque de Sufjan Stevens – ne répond, par ses quelques passages un tantinet mous du genou, pas totalement à ces attentes, il propose cependant de bien jolis instants (Saint in Law ; To, as in Addressing the Grave) de pop contemplative, dans lesquels les âmes romantiques pourront toujours trouver refuge.
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