Le conservatisme républicain a encore lourdement frappé. Dix nouvelles lois anti-LGBTQ, qui étaient en discussion ces derniers mois, sont entrées en vigueur dans six États des États-Unis depuis le début du mois. Elles visent toutes le système éducatif et les personnes LGBTQIA+
Ces dernières semaines ont prouvé que rien n’était acquis concernant les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+ aux États-Unis. Selon un article The Washington Post, en Floride, les cours de sensibilisation aux questions de genre et de sexualité sont désormais interdits ; une loi similaire est appliquée en Alabama ainsi que l’obligation pour les personnes transgenres de se rendre dans les toilettes ou douches du genre qu’il leur a été attribué à la naissance. Dans l’Indiana, le South Dakota, le Tennessee et l’Utah, les personnes transgenres ne peuvent plus non plus intégrer les équipes sportives qu’iels souhaitent… Il sera également demandé au personnel scolaire d’informer les parents si un·e élève évoque la question de transidentité ou d’homosexualité.
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Cette attaque d’ampleur nationale contre les droits LGBTQIA+ vise essentiellement, dans le discours moraliste conservateur, à empêcher la diffusion de la “culture woke”.
Les personnes LGBTQIA+ comme cible
Selon des militant·es cité·es dans l’article, ces lois marquent le début d’une transformation radicale et dramatique de l’environnement éducatif aux États-Unis. En cultivant une atmosphère de peur et de suspicion à l’école, elles vont aggraver considérablement la souffrance, le taux de dépression et de suicide d’élèves et d’étudiant·es déjà extrêmement vulnérables.
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