Un plan à trois qui soulève des questions, un true crime intrigant, l’adaptation d’un jeu vidéo d’horreur et la révérence d’une série culte : le programme des séries à voir en juillet.
Threesome de Lisa Linnertorp
Le triolisme nuit-il gravement à la santé du couple ? C’est la question que pose Threesome, série suédoise diffusée en juillet sur Canal+. Siri et David, jeune couple suédois expatrié à Londres, va tester la solidité de leur relation après un plan à trois improvisé lors d’une soirée arrosée avec une Française entreprenante. Questionnements existentiels sur la notion de couple, sur les désirs qu’on réfrène ou bien que l’on embrasse imprudemment, manège sentimental et cœurs brisés : la série de Lisa Linnertorp interroge les affres amoureuses et charnelles de jeunes gens au milieu de leur vingtaine dans un style proche du mouvement Mumblecore.
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En ce moment sur Canal+
Black Bird de Dennis Lehane
Au rayon true crime, Apple diffuse en juillet une mini-série basée sur les mémoires de deux anciens flics. Black Bird revient sur l’histoire (vraie donc) de James Keene, une ancienne star de football américain condamnée à 10 ans de prison pour trafic de drogue, avant que des enquêteur·trices ne lui proposent un deal périlleux pour alléger sa peine : convaincre son voisin de cellule, un tueur en série présumé, de confesser ses crimes. Tous les ingrédients d’un thriller psychologique tendu, marqué par la dernière apparition derrière la caméra de Ray Liotta, décédé en mai dernier.
Sur Apple TV+ à partir du 8 juillet
Uncoupled de Darren Star
Pour beaucoup, Neil Patrick Harris restera à jamais Barney Stinson, dragueur invétéré (et malotru) de How I met your Mother, qui de 2005 à 2014 a révélé le génie comique de l’acteur. Ce serait passer sous silence la deuxième partie de sa carrière, et ses apparitions notables dans Gone Girl ou, plus récemment, It’s a Sin. L’acteur de 49 ans sera à l’affiche de Uncoupled, série Netflix signée Darren Star, showrunner du guilty pleasure Emily in Paris. Il y incarnera Michael, un New-yorkais redevenu célibataire après le départ de son mari, avec qui il a partagé 17 ans de vie commune. D’abord inconsolable, il découvrira les joies insoupçonnées du célibat (et du dating) quand on a la quarantaine.
Le 29 juillet sur Netflix
Better Call Saul saison 6 partie 2, de Vince Gilligan et Peter Gould
On a presque tendance à oublier que Better Call Saul est originellement un spin-off de Breaking Bad tant la série créée par Vince Gilligan et Peter Gould a su trouver sa voix propre, supplantant par moment son illustre aînée. La transition de l’avocat véreux James McGill vers son allias Saul Goodman s’accomplira définitivement à partir du 1e juillet, pour la deuxième partie de l’ultime saison qu’on espère à la hauteur de la précédente. Si on se réjouit de (très probablement) recroiser le proverbial Walter White, ce sont avant tout les adieux de Saul et Kim Wexler qui nous bouleversent par avance.
À partir du 12 juillet sur Netflix
Queer as folk de Stephen Dunn
Série anglaise culte créée par le non moins culte Russell T. Davies, Queer as folk faisait souffler à l’orée des années 2000 un vent d’inclusivité bienfaiteur sur le paysage alors hétéronormé de la production audiovisuelle britannique. C’est au Canadien Stephen Dunn, réalisateur de Closet Monster (2015) qu’est confié le remake de la série, qui aura pour mission de réactualiser les enjeux de son aînée en accordant les questionnements de ses personnages, issus de la communauté LGBTQIA+, aux problématiques contemporaines.
Le 31 juillet sur Starzplay
Resident Evil de Andrew Dabb
C’est une lourde tâche qui incombe à Netflix. En adaptant en série la saga culte de jeux vidéo Resident Evil, le géant du streaming s’engage tacitement à laver l’affront des adaptations (6 films, sortis entre 2002 et 2016) de Paul W. S. Anderson avec Milla Jovovich, jugées, sinon sacrilèges, du moins hautement infidèles par des fans courroucé·es. La série, qui se veut plus conforme au matériau d’origine – survival horror cultissime de Capcom dont le premier opus est sorti sur PlayStation en 1996 – s’inspirera notamment du dernier épisode en date, Resident Evil Village, bien reçu par la presse spécialisée et les joueur·euses.
Le 14 juillet sur Netflix
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