Signé chez InFiné, le musicien remet au goût du jour les sons oubliés des guitares électriques du sous-sol de la Philharmonie de Paris.
Une histoire d’amour qui dure. Depuis ses 17 ans, Seb Martel ne lâche (vraiment) plus ses guitares. En 2003, le musicien dévoilait Ragalet un premier album solo, puis un second disque en 2007, avant de mettre ses cordes au service des autres, en studio avec -M-, Alain Chamfort ou Camille ou sur scène avec la chorégraphe Dorothée Munyaneza pour Samedi détente en 2014.
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Fraîchement arrivé dans le laboratoire parisien d’InFiné, Seb Martel s’inspire de son camarade Arandel, auteur en janvier 2020 d’InBach, une sublime réinterprétation électronique de l’œuvre de Bach. Suivant cette démarche, le musicien s’est mis à déambuler dans les sous-sols du bâtiment, testant la collection de guitares électriques du musée. Lui vient alors l’idée d’un troisième disque, Saturn 63, prévu pour le 16 septembre.
Faisant référence à l’un des modèles, cet album exhumera des sonorités endormies, presque oubliées au fil des âges, tout en conviant les styles chers à Martel, de l’électronique au rock en passant par la relecture de grands standards. Comme par exemple Blue Suede Shoes d’Elvis Presley, dont la version de Seb Martel se situe quelque part entre Richie Hawtin et l’assemblage d’une dizaine de guitares. Un projet audacieux.
Pour la sortie du disque, Seb Martel sera en concert le 16 septembre au Centquatre à Paris.
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