Avec Automatic, The Brian Jonestown Massacre, Martin Courtney, JB Dunckel et Zola Jesus.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Automatic – Excess (Stones Throw/PIAS)
Des lignes de basse qui vrombissent comme celles de Peter Hook époque Joy Division, un rythme sautillant postpunk, des synthés ombrageux comme chez Suicide… L’écoute du second album du trio californien Automatic déclenche de manière immédiate, comme son prédécesseur, un jeu de références.
Par Vincent Brunner
The Brian Jonestown Massacre – Fire Doesn’t Grow On Trees (A Records/Kuroneko)
Le feu ne pousse pas sur les arbres, il brûle dans la poitrine de l’homme aux rouflaquettes grisonnantes. Et ce 19e album composé avec un backing-band tout neuf en est la plus belle des preuves. The Real ouvre l’album avec une morgue qui semble regarder dans les yeux ses descendants plus ou moins directs, Ty Segall et King Gizzard en tête. S’enchaîne au cordeau Ineffable Mindfuck et ses allures de Ziggy Stardust noirci comme le dos des cuillères qui jonchaient jadis le studio de Newcombe.
Par Adrien Durand
Lire la critique de Fire Doesn’t Grow On Trees
Martin Courtney – Magic Sign (Domino/Sony Music)
Songwriter nostalgique et inspiré, Martin Courtney a écrit, chanté et produit Magic Sign depuis son antre familial à Beacon dans l’État de New York. Pendant que ses enfants dormaient à l’étage et que sa femme travaillait à l’hôpital, il composait nuitamment, avec cette manière singulière d’aligner les pop songs langoureuses.
Par Franck Vergeade
Lire la critique de Magic Sign
JB Dunckel – Carbon (Prototyp Recording/Bigwax)
Il y a quelque chose de profondément captivant dans cet ambient cosmique mixé en Dolby Atmos. JB Dunckel embarque ses synthés fétiches, un glockenspiel et des marimbas pour un voyage vers l’inconnu. Ce disque habité trace son itinéraire à travers l’éther musical — dérivant au travers de nappes de claviers scintillantes, glissant sur un minimalisme électro ponctué de chants murmurés avant de rebondir sur les rares beats de titane présents sur sa trajectoire.
Par Arnaud Ducome
Zola Jesus – Arkhon (Sacred Bones Records/Modulor)
Arkhon (référence gnostique à un Dieu qui serait une sorte de virus, nous apprend-elle dans le communiqué de presse) se pose en version augmentée de Conatus (2011), un troisième long format qui la voyait pénétrer pour la première fois les territoires broussailleux de la pop.
Par François Moreau
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