Trois ans après “Raw Honey”, le projet de Los Angeles piloté par Michael Collins poursuit son épopée dans les sixties avec un nouveau single paru chez Mexican Summer.
Qui n’aurait pas envie de se la couler douce en sortant de soirée, affalé·e sur la banquette arrière d’une Mercedes vintage, entouré·e d’une bande de potes ? C’est ainsi que Drugdealer débarque en 2022, trois ans après Raw Honey, un disque concocté aux côtés de Mac DeMarco et marqué au fer rouge par les années 1960, les paysages de western spaghetti ou encore quelques histoires d’amour fracassées.
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Creusant toujours dans le sillon d’un Van Morrison ou d’un Nick Lowe, Michael Collins, à la tête du projet, lâche Madison, un single prêt à traverser l’été, qui s’avère être un bel avant-goût de ce que nous mijotent ce Californien et ses musiciens pour la suite de leurs aventures.
Dans un communiqué, Michael Collins revient sur la genèse du single et sur une rencontre impromptue qui a changé ses habitudes de chant : “Madison est le premier morceau que j’ai écrit dans la période après Raw Honey. Je n’étais pas vraiment sûr de ma voix pendant un moment, quand une rencontre au hasard avec l’artiste Annette Peacock arrive”. Il poursuit : “Elle m’a aidé à changer ma perspective, et mon style. Elle m’a dit que je ne chantais pas dans la bonne gamme, et m’a dit de la moduler. Elle avait raison, et cela a changé ma perspective sur le chant. Sur Madison, c’est la première fois que j’ai eu l’impression d’entendre ce à quoi je sonnais vraiment, après des années à avoir faux auprès de nombreux collaborateurs dont je savais qu’ils avaient leurs voix. C’était assez surréaliste et je suis vraiment reconnaissant de son conseil”.
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