Margaret Thatcher et Sarah Palin. Ces deux images de marque de la droite anglophone féminine, pourtant des personnalités aux antipodes, ont prévu de se rencontrer dans un futur indéterminé.
Les ambitions de Sarah Palin sont aussi grandes que sa taille de soutien-gorge, qui n’a rien, d’après ses dernières déclarations, d’un canular au silicone. Pour faire grimper sa cote de popularité, la quadra mise sur son image et s’affiche dès que l’occasion se présente.
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Lundi, les tabloïds ont annoncé les premiers la nouvelle, confirmée par les quotidiens d’information britanniques : la figure majeure du Tea Party projette de partir en pèlerinage pour rencontrer Margaret Thatcher, emblème de la droite rigoriste anglaise des années 80. Une octogénaire qu’elle surnomme toujours sa « dame de fer ». Selon le Daily Mail, la demande de Palin vient appuyer le fait qu’elle se revendique « la digne héritière de Ronald Reagan ».
« L’ignorance de l’une » complètera « l’infirmité de l’autre »
Paradoxe des temps modernes, l’ultraconservatrice Sarah Palin est devenue adepte de Facebook et autres gadgets modernes pour diffuser ses idées, ou plutôt ses positions. Elle s’est donc ruée sur le Web pour annoncer le déplacement. Néanmoins, certains détails restent peu clairs. La date de la rencontre n’a pas été évoquée. De plus, sur son annonce, Sarah Palin a présenté cette opportunité comme venant tout droit d’une invitation de Margaret Thatcher.
Une affirmation démentie par le Daily Mail, qui évoque simplement « l’accord » de Margaret Thatcher. Quoiqu’il en soit, le tête-à-tête promet un contraste cocasse. Pour le Guardian, « l’ignorance de l’une » complètera « l’infirmité de l’autre ». Margaret Thatcher n’a jamais usé de ses charmes en politique, les contemporains de Maggie en Prime Minister ont même souvent goûté à la soupe à la grimace. Aujourd’hui, Palin tente de donner un coup de jeune à l’extrême droite par le biais de la séduction.
Sarah Palin en groupie
Les politiques Américains n’avaient jusque-là pas instauré ce type de rencontre comme marque de prestige, et l’indifférence de Palin envers l’actuel Premier ministre de Grande-Bretagne David Cameron embarrasse un peu outre-manche. Mais si, aux Etats-Unis, les Républicains influents ne quittent leurs terres que pour les grandes occasions, cette entrevue n’aura rien d’officiel. C’est en groupie que l’ex-gouverneur d’Alaska ira rencontrer son « héroïne politique ».
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