Le choc entre l’explosion du post-punk new-yorkais mené par les Strokes et la nouvelle scène rock anglaise initiée par les Libertines permet de dresser un premier constat : depuis le début du XXIe siècle, la pop anglaise continue de se réinventer.
Des cercles bouillonnants agitent aujourd’hui les cités industrielles du Nord, de la pop fulgurante (Maxïmo Park à Newcastle, The Cribs à Wakefield) aux storytellers rock champions de la chronique sociale (Arctic Monkeys ou Bromheads Jacket à Sheffield).
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A Leeds, les Pigeon Detectives rêvent déjà d’être en haut de l’affiche du Glastonbury Festival. “Tous les groupes anglais pensent qu’ils sont les meilleurs du monde”, s’excusent-ils. Pour atteindre ce but pour le moins ambitieux, ces cinq amis d’enfance ont les armes requises : batterie saccadée, guitares mélodiques et refrains tubesques (les chœurs pub-rock de I Found out) qui créent des hits aussi implacables que ceux de Kaiser Chiefs, autres héros locaux.
Loin d’un romantisme optimiste, les préoccupations restent centrées autour des déceptions amoureuses, d’où des titres de chansons évocateurs : l’ardent Don’t Know How to Say Goodbye ou le single insolent I’m Not Sorry. De la pop pétillante, parfaite pour pogoter, qui prend le train en marche et ne descendra pas à la prochaine station.
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