Le réalisateur de “Trainspotting” s’attaque à un gros morceau du punk anglais dans une mini-série FX.
Danny Boyle renoue avec la jeunesse débraillée des classes populaires britanniques. 26 ans après les héroïnomanes enfiévrés de Trainspotting¸ le cinéaste se tourne vers l’âge d’or du punk et retrace l’histoire de l’un de ses groupes les plus célèbres dans une mini-série de six épisodes : Pistol, ou le récit de la courte vie des Sex Pistols.
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La carrière du groupe a effectivement de quoi nourrir un synopsis. Réunis par le producteur Malcolm McLaren (joué par Thomas Brodie-Sangster dans la série), les quatre trublions connaîtront une ascension aussi fulgurante que leur déclin. Plus grands que la vie, plus débauchés et destructeurs que les légendes urbaines qui circulent à leur sujet, ils laisseront dans leur sillage un seul album studio en 1977, Never Mind The Bollocks (comportant notamment God Save the Queen), beaucoup d’anecdotes mémorables et une certaine noirceur : celle qui encerclera Sid Vicious (campé par Louis Partridge), bassiste du groupe, qui décédera d’une overdose en 1979, à seulement 21 ans.
Pas du goût de Johnny Rotten
Basée sur les mémoires du guitariste Steve Jones (joué par Toby Wallace), la série, qui mobilise tout le microcosme qui gravitait autour des Sex Pistols (la styliste Vivienne Westwood, la punk iconique Jordan, interprétée par Maisie Williams), n’est déjà pas du goût de son ancien frontman, Johnny Rotten. Figure controversée depuis plusieurs décennies – notamment pour ses positions conservatrices -, le musicien a tenté d’interrompre sa production, sans succès. L’une des raisons ? Une vision de lui apparemment trop négative (portée par l’acteur principal, Anson Boon), ce que revendique totalement Danny Boyle : “Ce n’est pas l’histoire qu’on veut raconter, mais celle qu’il faut raconter”, a expliqué le réalisateur. Verdict le 31 mai, sur Hulu.
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