Ce dimanche, le collectif féministe “les colleuses” protestait contre les féminicides lors de la montée des marches.
129. C’est le nombre de femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint “depuis le dernier Festival de Cannes”, en juillet 2021. Vêtues de noir, les femmes du collectif féministe ”les colleuses” ont déployé sur les marches du Palais une immense banderole sépulcrale sur laquelle figuraient les noms des victimes. Sandra, Letitia, Audrey, Éléonore, Angélique… Droites, le poing levé, la banderole dans une main, et des fumigènes noirs dans l’autre.
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Un happening qui accompagnait la diffusion de Riposte féministe de Marie Perennès et Simon Depardon. “Le sexisme est partout, elles aussi !”, précise le synopsis au sujet des colleuses, collectif qui affiche dans les rues de France les noms des victimes de crimes misogynes et autres slogans féministes. Une scène immortalisée par le père du co-réalisateur Simon Depardon, le photographe Raymond Depardon.
Un festival vibrant de militantisme
Vendredi dernier également, le Festival de Cannes voyait son tapis rouge frémir sous l’irruption d’une activiste féministe du collectif Scum. Les seins nus peints aux couleurs du drapeau ukrainien, une mention en anglais “arrêtez de nous violer” sur le corps et une culotte blanche ensanglantée, la militante dénonçait “les violences sexuelles infligées aux Ukrainiennes en temps de guerre”.
Riposte féministe de Marie Perennès et Simon Depardon, en salle le 9 novembre 2022
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