Un premier long métrage à quatre mains qui compile les clichés.
De Le Otto montagne, roman de Paolo Cognetti (prix Strega et prix Médicis étranger en 2017), Les Huit Montagnes, le film italo-belge, ne retient que l’anecdote : une histoire d’amitié entre deux hommes sur trente ans, née dès l’enfance dans un petit village de la vallée d’Aoste, où le jeune citadin Pietro se lie avec le montagnard Bruno, le seul enfant de ce village alpin qui s’est vidé de ses habitant·es.
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Le jour où les parents de Pietro se proposent d’héberger Bruno chez eux toute l’année pour qu’il puisse entrer au lycée, Pietro se sent mal aimé. Mais le film de Felix Van Groeningen (La Merditude des choses, Alabama Monroe) et Charlotte Vandermersch repart sur d’autres pistes, comme si de rien n’était. Pas une seule idée de cinéma ici, uniquement l’illustration bien sage d’une histoire, un alignement durant 2 h 27 de clichés sur la montagne (de bien belles images…) et sur les villes tristes et pluvieuses, sur le Népal et ses souriant·es habitant·es, sur l’amitié, la vie, la mort et les vaches.
Les Huit Montagnes de Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen. Sortie en salles le 21 décembre.
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