Rubrique hebdomadaire des spectacles à ne pas manquer du 3 au 7 mai.
Du 2 au 20 mai on va pouvoir redécouvrir Le Petit Chaperon rouge au Théâtre des Bouffes du Nord, puis ce sera au tour de Cendrillon de s’installer au Théâtre de la Porte-Saint-Martin du 25 mai au 6 août. Joël Pommerat nous propose de retomber en enfance avec la reprise de ces deux spectacles qu’il consacre à la réécriture de contes fameux remis au goût du jour.
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S’agissant du Chaperon rouge le metteur en scène précise, « J’ai fait ce spectacle pour l’une de mes filles, tout en pensant à ma mère ». Avec Cendrillon, c’est une jeune fille confrontée à la mort de sa mère qui se retrouve à vivre dans la maison de verre de son père avec sa nouvelle famille.
« J’essaie de trouver un équilibre entre des lignes clairement identifiables et des zones de suggestion, des choses moins exprimées, précise Joël Pommerat. Ce jeu entre dit et non-dit, j’essaie de le développer tout autant dans mon travail pour les enfants que dans mes autres créations ».
A l’Espace Pierre Cardin, on commence par se délecter de la pudeur superbe de Je danse parce que je me méfie des mots une création de la danseuse et chorégraphe Kaori Ito du 3 au 11 mai. Un étonnant duo qui réunit les Ito, père et fille. Un spectacle où le plasticien Hiroshi Ito, qui est âgé de 67 ans, s’accorde un pas de deux en prenant longuement le corps de sa fille entre ses bras.
Le Théâtre de la Ville présente la 8e édition de ses Chantiers d’Europe du 2 au 24 mai au Théâtre des Abbesses et à l’Espace Pierre Cardin. En marge des spectacles, deux expositions sont aussi à découvrir sur toute la durée de l’événement à l’Espace Pierre Cardin ; Révolution et démocratie ; le rappel des Œillets sur la fin de la dictature portugaise et Le Dôme-Migration 2, l’expo performance que les Britanniques du Good Chance Theatre ont présentée dans la jungle de Calais avant son démantèlement. Chantiers d’Europe c’est une occasion de prendre le pouls d’une jeune création européenne qui vient du Portugal, des Pays-Bas, d’Espagne, de Grèce, du Royaume-Unis et de Croatie.
A découvrir au Théâtre des Abbesses. Le 4 mai, Le Propre et le Sale de la Portugaise Vera Montero s’amuse d’une écologie qui commence par transformer son moi intérieur. Le 6 mai, avec son spectacle Habras de ir a la guerra que empeiza hoy ( Tu iras à la guerre qui commence aujourd’hui) l’Espagnol Pablo Fidalgo Lareo fait le portrait de son grand-oncle ayant échappé aux violences de la guerre d’Espagne en s’exilant en Argentine. Le 9 mai, les chorégraphes grecs seront à l’honneur avec Elvedon de Christos Papadopoulos et Anthemoessa de Eirini Papanikolaou, le premier se réfère au roman de Virginia Woolf Les Vagues, la seconde nous rappelle les dangers de s’exposer aux chants des sirènes.
A Strasbourg au Maillon-Wacken les 4 et 5 mai, le magnifique Antonio e Cleopatra de Tiago Rodrigues se redécouvre en portugais dans le texte. Le metteur en scène s’empare de la pièce de Shakespeare pour réunir deux comédiens-danseurs en écho d’une histoire d’amour qui fit en son temps les beaux jours du cinéma d’Hollywood.
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