Chaque semaine, le meilleur de l’art contemporain à Paris et en région
Festival D’Days
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Du 2 au 14 mai, le Festival D’Days met le design à l’honneur dans la capitale. Du musée des Arts Décoratifs au Grand Palais en passant par les écoles d’art réunies au sein de la Galerie Joseph dans le Marais, de multiples événements permettent de dresser l’état des lieux du design contemporain. Une 17e édition (gratuite) placée sous le thème du jeu, dénominateur commun permettant d’agréger les projets autour de la collaboration et des formes participatives : on traversera l’histoire de la pop-culture à travers 180 plateaux à jouer au CNAP ; on ira se familiariser avec les savoirs-faire artisanaux au Grand Palais ; les oiseaux de nuit se donneront rendez-vous le 10 mai pour le parcours nocturne du Marais ; avant de clore en beauté les réjouissances le samedi 13 mai à la Gaîté Lyrique, où l’on se glissera dans la peau d’un sound-designer.
« D’Days, le festival du design à Paris », du 2 au 14 mai à Paris, programmation détaillée sur le site de l’événement
« Le son entre »
Comment exposer l’immatériel ? Si le vide, et les expositions déclinant la typologie de vides qu’ont pu deviser les artistes, a donné lieu à la fameuse exposition du Centre Pompidou Vides en 2009, rétrospective des expositions vides depuis celle d’Yves Klein en 1958 à nos jours, le Fond Régional d’Art Contemporai du Pas-de-Calais s’intéresse pour sa nouvelle exposition à un autre type de presque rien : le son. Plus encore, le son, permettant de décaler la perception rétinienne vers une incarnation plus physique et immédiate, fascine les artistes depuis toujours. Rassemblant ici des pièces contemporaines, depuis les papes de l’art conceptuel jusqu’à la jeune génération, de John Cage à Pierre Huyghe, de George Brecht à Saädane Afif en passant par Rainer Lericolas ou Laurent Montaron, l’exposition inclut également de nombreuses pièces radiophoniques. Développant en sous-conversation le récit de la manière dont « le son nous relie à une histoire commune », dressant le panorama d’un médium inclusif que l’on peut aborder sans connaître l’histoire de l’art et des formes, et approfondir en se plongeant dans la passionnante généalogie des œuvres sonores.
« Le son entre » (cur. Pascale Cassagnau et Keren Detton) du 9 mai au 31 décembre au Frac Nord-Pas-de-Calais à Dunkerque
« Acqua Alta »
Cela fait déjà quelques expositions que le jeune artiste Paul Maheke, né en 1985 explore à travers un travail de performance élargie la déconstruction de l’identité par la danse. Cette thématique, centrale pour de nombreux artistes de sa génération, il l’ aborde cependant par un biais radicalement novateur : l’hydroféminisme. En se basant les écrit des philosophes Luce Irigaray et Astrida Neimanis qui ont chacune de leur côté développé le concept, il met en scène un corps devenu fluide, mobile et sans forme prédéfinie. Prendre pour point de référence l’eau est ainsi une manière de pointer la nature commune de tous les corps, composés d’eau avant d’être individués en ceci ou cela, tout en explorant l’idée un peu folle d’une forme de mémoire préréflexive qui se transmettrait via le liquide. Exposé à la galerie Sultana à Paris qui le représente, on le retrouvera également lors d’une expositiojn collective à la Biennale de Venise aux côét des artistes David Bailey et Jessica Taylor.
« Acqua Alta » de Paul Maheke jusqu’au 17 juin à la galerie Sultana à Paris
« La Grosse Bleue »
Les œuvres d’Anita Molinero, née au début des années 1960, témoigne que le travail matiériste et brut d’homologues américains masculins tels que Steven Parrino ou Cady Noland connaît également un versant hexagonal et au féminin. Ses matériaux de prédilection, elle les choisi retors et toxiques : le plastique ou le polystyrène, qu’elle coupe, brûle, lacère et compacte pour donner naissance à ses formes monumentales. Depuis sa sortie des Beaux-Arts de Marseille, cette recherche formelle impulse ses recherches, qu’elle continue à mener avec la même fougue punk et sans concession. A la galerie Thomas Bernard – Cortex Athletico où elle présente sa deuxième exposition monographique, la « Grosse Bleue », qui donne son titre à l’exposition est un amas de plastique malmené comme saisi au vol, en pleine déferlante, en train de s’ébrouer, et offre un contraste saisissant avec la domesticité de la galerie.
« La Grosse Bleu » d’Anita Molinero, jusqu’au 27 mai à la galerie Thomas Bernard – Cortex Athletico à Paris
« Thérapie politique – Workshop »
Le 30 avril de 11h à 17h, le CAC Brétigny profitera de l’entre-deux tous pour proposer une performance de la prochaine artiste que le centre d’art invitera entre ses murs. Pour l’occasion, l’américaine Liz Magic Laser, née en 1981, proposera un workshop de thérapie politique. Epaulée par la coach pour comédiens Adele Jacques, l’artiste invitera les participants à « mettre au jour les liens qui unissent leurs opinions politiques à leurs expériences personnelles » à travers une série d’exercices issus de méthodes thérapeutiques et méditatives, dont la thérapie primale, que l’artiste découvre en visionnant le film Map to the stars de David Cronenberg, visant à libérer l’affect lié aux souvenirs d’un traumatisme refoulé jusque là.
« Thérapie politique – Workshop » de Liz Magic Laser, le 30 avril de 11h à 17h au CAC Brétigny
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