Avec Arcade Fire, Bertrand Belin, Ibeyi, Rolling Blackouts Coastal Fever et Warpaint.
Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.
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Arcade Fire WE (Columbia/Sony Music)
Après avoir tenu une cadence discographique assez infernale depuis 2004 (cinq albums en treize ans), les Montréalais·es semblent avoir goûté à l’obscurité pour mieux revenir en pleine lumière. Au point d’être redevenu·es aussi perçant·es que l’œil de la pochette de WE. Here WE go.
Par Franck Vergeade
Bertrand Belin Tambour Vision (Cinq7/Wagram)
Bazardant tout folk, Bertrand Belin atteint ici un dépouillement qui n’est plus celui de Parcs (2013, premier achèvement dans sa discographie), qui n’est pas non plus exactement celui du Leonard Cohen tardif. Même si, passant de la ballade boisée aux synthés économes, le parcours de l’un rappelle celui de l’autre – se souvenir aussi d’une si belle reprise live de Hey, That’s no Way to Say Goodbye.
Par Rémi Boiteux
Lire la critique de Tambour Vision
Ibeyi Spell of 31 (XL Recordings/Wagram)
Ibeyi impressionne par sa faculté à tout faire cohabiter – featurings de haute volée (Berwyn, Jorja Smith ou Pa Salieu), référence à Shakira, musiques des quatre coins du monde et liens ancestraux – dans ce disque entièrement destiné à panser les blessures (récentes ou immémoriales).
Par Théo Dubreuil
Lire la critique de Spell of 31
Rolling Blackouts Coastal Fever Endless Rooms (Sub Pop/Modulor)
Défendant l’idée que la quête perpétuelle de la nouveauté est vaine si l’on n’est pas prodigieux·ieuse, on se satisfera de retrouver un groupe intact, dont on sent la volonté farouche de remonter sur scène. De faire danser, même, si l’on en croit les quelques toiles de fond disco qui parsèment le disque, comme sur Blue Eye Lake, et de s’ouvrir à des exercices un peu nouveaux (l’excellent Dive Deep).
Par François Moreau
Lire la critique de Endless Rooms
Warpaint Radiate Like This (Virgin Records/Universal)
Après six ans d’absence, ce gang de filles revient avec une nouvelle salve de chansons originales, élégantes sans effort, à la fois atmosphériques et piquantes, éblouissantes et sombres (Hard to Tell You). Ces pythies rock élaborent des ambiances envoûtantes, entre shoegaze et dream pop, tout en y ajoutant ce grain de folie qui rend leurs quatre personnalités si attachantes.
Par Noémie Lecoq
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