“Fear Fear”, le second album des kids débraillés de Manchester, arrivera dans les bacs le 15 juillet prochain.
Les gamins du nord bruineux de l’Angleterre sont de retour et ça fait du bien. Deux ans après un premier disque entre post-punk et electro rétro, le tout supervisé par Ross Orton (collaborateur d’Arctic Monkeys, The Fall ou encore M.I.A), Working Men’s Club est de retour avec Circumference, un single martelé par des synthés désormais familiers annonçant leur prochaine livraison, Fear Fear, prévue pour la saison estivale.
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L’arrivée d’un second album nous procure toujours une étrange sensation, entre la hâte d’être ébloui·e et la peur d’être déçu·e. Avec Circumference et Widow, ballade froide sortie le mois dernier, les teens de Manchester entérinent déjà une poignée de promesses. Alors qu’on les bassine avec les groupes cultissimes nés sur des terres mancuniennes ultra fertiles, comme Joy Division, The Smiths ou Oasis (pour ne citer qu’eux), ces nouveaux anti-héros du post-punk 2.0 ont pris l’habitude de répondre que la Britpop “ne les intéresse pas” tandis que Sydney Minsky-Sargeant, le leader de 20 piges, enfonce le clou dans une interview donnée aux Inrockuptibles : “J’ai toujours joué mes propres morceaux, sans l’intention de ressembler à d’autres. Je fais ce que j’aime, et c’est tout”.
Sans se la couler douce, mais cultivant plutôt une nonchalance à la rage contenue, Working Men’s Club déclare sobrement dans un communiqué : “On s’est juste mis en tête de faire l’album qui sonne le mieux possible”. Vivement juillet.
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