Le jeune vétéran de l’electro française sort enfin son premier album : réussi. Critique et écoute.
Ayant déjà accompli un joli bonhomme de chemin à l’écart des feux de la rampe, et sorti une belle poignée de maxis (d’abord chez BPitch Control puis chez Ed Banger), Feadz – Fabien Planta à l’état civil – sort enfin son premier album. Attendu avec grande curiosité par tous les amateurs de beats syncopés et de scratches affûtés, Instant Alpha donne à entendre toute la maestria dont est capable le garçon.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Fou de musique et pur enfant du hip-hop (il a fait ses débuts dans les années 90 au sein du collectif de turntablism Audiomicid), Feadz ne fait jamais étalage de sa virtuosité technique, pas plus qu’il ne se cantonne à un style musical particulier : aussi imparablement concis (trois minutes en moyenne) que redoutablement précis, les treize morceaux d’Instant Alpha couvrent tout le spectre actuel de la bass-music et forment un bloc sonore funky en diable.
{"type":"Banniere-Basse"}