Une impressionnante odyssée en terre bretonne et en dix morceaux forts.
Sur Seim, Emily Tiersen donne à entendre une musique synthétique puissante et mélodique, baignée d’influences ambient, electronica et postrock. Fait rarissime dans la musique pop moderne, c’est en breton qu’elle a choisi de chanter l’intégralité de ses morceaux.
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Originaire du Finistère Nord, Quinquis (son nom de naissance) s’est d’abord fait connaître avec le projet Tiny Feet. Depuis l’île d’Ouessant où elle vit et enregistre, elle explique : “Quand j’ai décidé d’apprendre le breton, une langue inscrite en moi depuis l’enfance, ça a fait basculer mon approche du chant dans un univers musical totalement vierge.”
Fenêtre sur un monde intérieur
C’est sur la route avec Yann Tiersen qu’elle compose les dix morceaux de ce premier album pour le prestigieux label Mute, entre histoires personnelles et réinterprétation d’une culture ancestrale. Sur Setu et ses entrelacs de guitares shoegaze et de claviers glacés, Quinquis explore l’omniprésence de la mort dans la culture bretonne.
Run, empreint de sa collaboration avec le producteur Gareth Jones et sublimé par le chant en féroïen d’Ólavur Jákupsson, ou Netra ken, déchirante cascade de synthétiseurs analogiques, sont d’autres moments forts d’un disque unique en son genre. Fenêtre sur un monde intérieur très riche, Seim est la première pierre d’un projet artistique ambitieux et prenant.
Seim (Mute/PIAS). Sortie le 20 mai.
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