À l’aide d’une série de dessins publiés sur son compte Instagram, Lou Dvina tente de convaincre les jeunes électeur·rices déçu·es d’aller voter aux législatives.
Ce 12 avril, la jeune illustratrice de BD poste sept vignettes légendées “Pourquoi il reste un espoir”, qui ont pour objectif de sensibiliser et de mobiliser à voter aux législatives, puisque le taux d’abstention atteint des chiffres alarmants chez les jeunes.
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Une façon pour la dessinatrice âgée de 24 ans de s’engager politiquement : “Il existe un moyen très concret d’empêcher la·e futur·e président·e de faire de la merde, ça s’appelle les législatives”, écrit-elle sur l’une de ses illustrations. Son post a été lu plus de 150 000 fois, peu de temps après sa publication.
Un appel à la mobilisation
À travers ses dessins, Lou Dvina s’empare du sujet qu’elle explique avec justesse, une pointe d’humour, mais surtout beaucoup d’engagement : “On n’élit pas un personnage par rapport à son aura ou son caractère, comme on a tendance à le faire à la présidentielle. On élit des individus qui nous ressemblent déjà plus et qui auront un impact concret sur les lois et pour faire opposition”, argumente-t-elle.
Toutefois, depuis quelques jours, un nouveau signal d’alarme a été tiré sur Instagram au sujet des élections législatives. Jérôme Auslender, docteur en droit international humanitaire à l’université Assas, répond à l’illustration de Lou Dvina sous l’intitulé “Comment Marine Le Pen compte annuler les législatives de juin si elle devient présidente”. Dans sa publication, il démontre comment la candidate d’extrême droite pourrait remettre en question la démocratie et l’État de droit.
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