Sur la pochette, en cartoon défait, Brian Christinzio pose en super-héros affalé sur un banc public, le moral dans les collants. Ses petits pouvoirs magiques restent pourtant intacts à l’intérieur, sur des pop-songs sautillantes et tarabiscotées, où la prodigieuse inventivité des arrangements, harmonies vocales, chorales et instrumentations compense allégrement le dénuement dans lequel évolue ce […]
Sur la pochette, en cartoon défait, Brian Christinzio pose en super-héros affalé sur un banc public, le moral dans les collants. Ses petits pouvoirs magiques restent pourtant intacts à l’intérieur, sur des pop-songs sautillantes et tarabiscotées, où la prodigieuse inventivité des arrangements, harmonies vocales, chorales et instrumentations compense allégrement le dénuement dans lequel évolue ce troubadour.
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Comme beaucoup de disciples de Brian Wilson, l’Américain fait beaucoup de ?woooooooo? fleuris et de ?aaaaaaah? béats, mais avec une nonchalance, une excentricité bien à lui, qui le différencient des laborieux moines-copistes qui, en Angleterre, font dans la contrefaçon des Beach Boys sans joie ni risque. Car derrière le décorum, les taffetas et les grandes eaux, BC Camplight n’oublie pas d’écrire de vraies chansons, qui tiennent solidement ? que ce soit debout ou de glorieuse traviole ? ces palais de stuc.
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