Ali n’a pas eu la vie facile. Albinos, il lui a fallu un sérieux ressort pour faire fi des railleries à l’école, puis pour se glisser dans le monde du hip-hop. Le ressort en question, c’est aussi lui qui fait rebondir ce deuxième album enthousiasmant ? même si d’une fidélité presque suspecte au hip-hop old […]
Ali n’a pas eu la vie facile. Albinos, il lui a fallu un sérieux ressort pour faire fi des railleries à l’école, puis pour se glisser dans le monde du hip-hop. Le ressort en question, c’est aussi lui qui fait rebondir ce deuxième album enthousiasmant ? même si d’une fidélité presque suspecte au hip-hop old school.
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Brother Ali panse ses plaies en prenant l’auditeur pour son psy, lui racontant les déboires de son divorce (Walking away) ou de son existence (Puzzle), après s’en être pris aux gangsta-rappeurs (Lookin’ at Me Sideways) et au gouvernement US suite à une lettre reçue pour partir en Irak (Letter from the Government).
Le producteur Ant d’Atmosphere déroule un tapis de beats et de samples à l’ancienne, avec cuivres et basses aux bras grands ouverts (Freedom Ain’t Free). Un album comme si rien ne s’était passé depuis dix ou quinze ans dans le hip-hop : une sensation plutôt agréable.
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