A l’instar de la France, la Suède s’est érigée en parc naturel pour la défense d’espèces rock’n’roll protégées. On y dénombre autant de guitares sauvages que de siffleurs à poils longs, de torrents de mélodies bouillonnantes que de pétales métallisés à la feuille d’or. Néanmoins, autour des historiques Nomads et des fédérateurs Hellacopters, une certaine […]
A l’instar de la France, la Suède s’est érigée en parc naturel pour la défense d’espèces rock’n’roll protégées. On y dénombre autant de guitares sauvages que de siffleurs à poils longs, de torrents de mélodies bouillonnantes que de pétales métallisés à la feuille d’or. Néanmoins, autour des historiques Nomads et des fédérateurs Hellacopters, une certaine uniformité dans la découpe du riff plombé vient un tantinet dégriser l’enthousiasmant tableau.
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Magnifique réponse à la consanguinité, Thunder Express traverse allègrement la mer du Nord pour rapporter d’Angleterre les fruits régénérateurs d’une autre culture sédimentaire. En s’octroyant ainsi les seventies britanniques d’Humble Pie, des Faces ou des Rolling Stones d’Exile on Main Street, le groupe de Robert Dahlqvist, par ailleurs guitariste des Hellacopters, redonne un peu d’air et de perspectives à la sidérurgie nordique. Capable de pures clairières poétiques, telles Everebody Knows About a Broken Heart ou Matrimotion, comme du swing le plus compact (Switch ou Republic Disgrace), Thunder Express impose son alternative et confère à la meute suédoise un nouvel élan aussi intense que salutaire.
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