Il y a 25 ans, le 10 mars 1997, était diffusé le premier épisode d’une série qui bouleversa les codes du genre et la représentation de l’adolescence.
Le 10 mars 1997, le premier épisode de la première saison de Buffy contre les vampires est diffusé sur la chaîne de Warner Bros., The WB : ce jour marque le début d’une série de sept saisons, de 1997 à 2003, racontant l’adolescence tumultueuse d’une jeune tueuse de vampires, Buffy Summers, qui vit avec sa mère dans un quartier résidentiel habité par les forces du Mal.
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Les deux premiers épisodes de la première saison relatent l’arrivée de Buffy à Sunnydale, une petite ville résidentielle de Californie, où l’ado (sous les traits de Sarah Michelle Gellar) espère oublier sa nature de tueuse de vampires. Elle y fait la rencontre de Rupert Giles, le bibliothécaire de son lycée, qui devient son Observateur, sorte de guide qui l’aidera dans sa mission. Elle combattra le Maître, puis de nombreux êtres maléfiques au cours de la série, accomplissant son destin d’Élue.
Son actrice principale, Sarah Michelle Gellar, s’est exprimée dans un post sur Instagram le 10 mars afin de célébrer la fidélité de ses fans, qui ont cru en la série alors “rien ne présageait un tel succès”.
Une série féministe
Le cerveau derrière Buffy contre les vampires, Joss Whedon, raconte avoir voulu inverser les archétypes classiques d’Hollywood en matière de film d’horreur : “la jeune fille blonde qui se retrouve dans une allée sombre et se fait tuer” devient elle-même la tueuse, au point que la série est considérée par certain·es comme un objet féministe de pop culture.
Parmi les fervent·es admirateur·rices de Buffy, on peut compter le réalisateur Alexis Langlois, qui s’amuse dans chacun de ses films et dans chacune de ses interventions à glisser des références à la série, comme en témoigne Les Démons de Dorothy.
Si Joss Whedon est aujourd’hui accusé de harcèlement par plusieurs membres de l’équipe, la série bénéficie quant à elle d’une nouvelle renommée, et sera diffusée sur la chaîne câblée américaine Fuse TV à partir d’octobre prochain, selon IndieWire. Une opportunité de redécouvrir et de célébrer une série qui a mis en lumière la complexité de l’adolescence et le parcours chaotique vers une féminité moins patriarcale.
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