La réalisatrice et productrice Abigail Disney a déchanté lorsqu’elle découvre que l’entreprise familial a financé les soutiens d’un projet de loi plus que dérangeant.
Dans un tweet datant du 2 mars 2022, une internaute condamne fermement le lobbying de Disney et admet qu’elle soutiendrait une loi qui demanderait à toutes les entreprises de révéler qui elles financent et quels lobbys elles soutiennent. Son nom ? Abigail Disney.
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Fille de Roy E. Disney – qui dirigea le département d’animation en 1984 – et petite-nièce du grand Walt, Abigail Disney a consacré sa vie à l’activisme au sein de l’industrie cinématographique. À travers les documentaires qu’elle réalise et qu’elle produit, elle condamne les conséquences de la guerre, mais aussi les ravages de l’idéologie anti-avortement aux États-Unis. Et loin de s’arrêter là, Abigail Disney ne rechigne pas à critiquer le mastodonte du divertissement dont elle est héritière.
Un engagement de longue date
Dans un TED Talk de mai 2020, la documentariste avait critiqué la précarité dans laquelle vivent les travailleurs de Disneyland. Ce n’est pas la première fois qu’elle attire l’attention sur les disparités salariales au sein de l’entreprise. Mais cette foi, ce sont bel et bien les enjeux relatifs aux communautés LGBTQI+ au sein de Disney qui retiennent son attention.
En effet, il a été révélé par l’Orlando Sentinel que le mastodonte du divertissement avait fait des dons aux sénateurs californiens qui avaient soutenu le projet de loi Don’t Say Gay, de même qu’à tous leurs soutiens. Cette proposition de loi, considérée comme “haineuse” par Joe Biden, vise à interdire les conversations ayant trait au genre et à la sexualité dans les écoles primaires et sera bientôt examinée au sénat californien. L’entreprise, qui a déjà été accusée d’homophobie par le passé, n’a pas encore réagi.
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