Très pop, lumineux, à mille lieux des atmosphères hantées d’Axes, le nouveau disque d’Electrelane sonne comme ce que le groupe a produit de meilleur à ce jour. Une sensation qui ne tient pas seulement aux mélodies entraînantes de titres tels que l’inaugural The Greater Times ou Saturday. Pour la première fois, Verity Susman, qui entretenait […]
Très pop, lumineux, à mille lieux des atmosphères hantées d’Axes, le nouveau disque d’Electrelane sonne comme ce que le groupe a produit de meilleur à ce jour. Une sensation qui ne tient pas seulement aux mélodies entraînantes de titres tels que l’inaugural The Greater Times ou Saturday.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Pour la première fois, Verity Susman, qui entretenait toujours jusque-là un rapport pour le moins méfiant avec le langage, adopte dans ses paroles un ton personnel, dans lequel elle se dévoile comme jamais.Une honnêteté qui donne une force nouvelle et bouleversante aux compositions ambitieuses du groupe. No Shouts, No Calls recèle ainsi de superbes chansons d’amour : l’élégiaque To the East ou le sublime In Berlin, haut la main le plus beau titre du disque.
Mais la force de l’album est de ne renoncer à rien et d’aligner, à côté de ces joyaux, des titres soniques et furibards (le punk et lancinant Between the Wolf and the Dog), qui ont fait la réputation du groupe en live. S’aventurant sur les terres de Sonic Youth (After the Call) ou s’autorisant à lâcher les claviers comme à ses débuts (l’infernale Tram 21), Electrelane semble aujourd’hui capable d’assumer son passé, d’en garder le meilleur sans en reproduire les travers, tout en gardant les yeux rivés vers le futur. On appelle ça la maturité.
{"type":"Banniere-Basse"}