Allemagne, années 80. Elles s’appelaient X-Mal Deutschland ou Malaria!… Cumulant un sens inné de la dramaturgie cold-wave, l’héritage industriel de la Ruhr et les autoroutes tracées par Kraftwerk ou Can, elles auraient fait passer Marylin Manson pour une peluche de fête foraine. Ex-chanteuse de Malaria! aux grandioses exploits post-punk après être passée par les groupes […]
Allemagne, années 80. Elles s’appelaient X-Mal Deutschland ou Malaria!… Cumulant un sens inné de la dramaturgie cold-wave, l’héritage industriel de la Ruhr et les autoroutes tracées par Kraftwerk ou Can, elles auraient fait passer Marylin Manson pour une peluche de fête foraine.
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Ex-chanteuse de Malaria! aux grandioses exploits post-punk après être passée par les groupes Einstürzende Neubauten et Matador, Gudrun Gut n’a jamais abdiqué en dépit d’une carrière solo en pointillés, créant les labels indépendants Moabit et surtout Monika Enterprise, voué à des talents electro discrets comme Barbara Morgenstern ou Figurine. Si Malaria! exploitait la rugosité de la langue allemande pour durcir sa musique, la quadra Gudrun Gut la rend voluptueuse (Blätterwald) tout en se servant élégamment de l’anglais. Elle puise dans une inspiration sans frontières en ajoutant des accents cabaret ou polka (Move Me) à sa techno susurrée et personnelle emplie de magnifiques lenteurs electronica (Sweet). Un passage en beauté à l’âge mûr.
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