Avec elle, le milieu des musiques électroniques n’a qu’à bien se tenir.
“La techno, c’est un truc de mecs”, a déjà entendu Irène Drésel en décidant de se lancer. Elle répond aujourd’hui avec un premier ep qui se moque bien du sexisme ordinaire et de ce que sont censés être, par extension, “les trucs de filles”. Car ses premiers morceaux n’y vont pas par quatre chemins. Ils tabassent. Ils jouent avec les boucles, avec les drones. Ils grincent et promettent la fièvre. Elle revendique d’ailleurs des “mélodies cristallines qui contrastent avec la profondeur des basses” pour “emmener l’auditeur dans une sorte de transe ‘sur le fil’”.
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Irène Drésel a grandi en banlieue parisienne. Elle a étudié aux Beaux-Arts puis aux Gobelins, et c’est d’ailleurs pour illustrer un travail visuel qu’elle s’est lancée, un jour, dans la musique électronique. Depuis, elle s’est formée à la prod, s’est retrouvée sur une compile du label InFiné, a inventé son identité visuelle avec la réal Flokim Lucas, a été finaliste du concours Ricard SA Live 2017 et sort ce premier ep en toute indépendance. “Je veux que les choses soient simples”, dit-elle. Visiblement, elles le sont.
ep Rita (autoproduit), disponible le 30 juin
concert le 7 juillet à Paris (festival Fnac Live)
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