François Fillon a renouvelé, ce mercredi à l’Assemblée, ses critiques envers les « torrents d’insultes » déversés par le PS sur Nicolas Sarkozy et la majorité quant à leurs atermoiements à l’égard du FN après les cantonales. Le Premier ministre a rappelé que le PS était, dans les années 80 et 90, lui-même coupable d’avoir « fait la courte échelle » au […]
François Fillon a renouvelé, ce mercredi à l’Assemblée, ses critiques envers les « torrents d’insultes » déversés par le PS sur Nicolas Sarkozy et la majorité quant à leurs atermoiements à l’égard du FN après les cantonales. Le Premier ministre a rappelé que le PS était, dans les années 80 et 90, lui-même coupable d’avoir « fait la courte échelle » au Front National.
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Martine Aubry et Cécile Duflot, qui étaient en déplacement commun au Mans dans le cadre des cantonales, ont vivement réagi à ces propos.
« Avec la majorité, c’est toujours la faute des autres. Maintenant, ça va être de notre faute. Quand on est Premier ministre, on est responsable de ses actes! L’a-t-on entendu, lui, le Premier ministre, quand le président de la Republique a pointé du doigt les Roms? Non on ne l’a pas entendu », a lancé avec véhémence Martine Aubry devant les journalistes.
« Ils sont ou les torrents d’insultes? », s’est demandé Cecile Duflot. « Ce sont les propos de Guéant qui parle de Croisade? De Chantal Brunel qui parle de « remettre dans les bateaux » les immigrés venus de Méditerrannée. C’est bien d’utiliser des formules de défaussement, mais qui dit quoi? Qui a une responsabilité? Que les uns et les autres soient capables de se regarder dans un miroir et que les discours ne soient pas qu’une dissimulation de l’échec de la politique. Arrêter de se baser sur des formules pour se dédouaner quand elles ne sont basées sur rien. »
Marion Mourgue
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