La Chance de ta vie , annonçait récemment Florent Marchet sur son très beau deuxième album. La Chance tout court, propose maintenant Superflu. Il y a dix ans, le groupe avait, avec sa chanson 25 ans, écrit le générique patraque mais sublime des premières années de l’âge adulte. Voilà qu’il compose aujourd’hui un disque ? […]
La Chance de ta vie , annonçait récemment Florent Marchet sur son très beau deuxième album. La Chance tout court, propose maintenant Superflu. Il y a dix ans, le groupe avait, avec sa chanson 25 ans, écrit le générique patraque mais sublime des premières années de l’âge adulte. Voilà qu’il compose aujourd’hui un disque ? son troisième ? pour lequel on peut, sans craindre les clichés, sortir l’appellation œdisque de trentenaire : sérieux, désabusé, il raconte les regrets et, déjà, le début de la fin. Car il faut avoir collectionné les désillusions et aperçu la grisaille pour écrire des phrases comme la chance, c’est que le gras du bide ne te dégoûte pas’. Il faut avoir marié des amis, voté utile et perdu des cheveux pour composer ces chansons de poche à la poésie simple (J’ai encore ta fièvre) et au spleen assumé (Je vais plutôt bien). La mélancolie, c’est communiste , disait Christophe Miossec l’automne dernier. La voici joliment partagée.
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