Le premier album de Maxïmo Park, A Certain Trigger, était un chef-d’œuvre de finesse et d’agilité joué pied au plancher, quatre singles dans chaque morceau. Our Earthly Pleasures, que le groupe décrit en se marrant comme un mélange entre les Smashing Pumpkins et les Smiths’, pensé la tête dans le guidon et le cœur sur […]
Le premier album de Maxïmo Park, A Certain Trigger, était un chef-d’œuvre de finesse et d’agilité joué pied au plancher, quatre singles dans chaque morceau. Our Earthly Pleasures, que le groupe décrit en se marrant comme un mélange entre les Smashing Pumpkins et les Smiths’, pensé la tête dans le guidon et le cœur sur scène, n’est pas beaucoup moins malin. Il est en revanche plus lourd, plus fort, produit au bazooka par Gil Norton (Pixies ou Foo Fighters notamment, un spécialiste du genre).
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Porté par un premier single atomique, le titre Our Velocity, qui acouphènera encore dans deux décennies, ce deuxième album vise ainsi les émotions fortes et immédiates d’un Park d’attractions, les estomacs retournés de publics plus massifs. Il joue d’abord des muscles, frime de sa production rutilante, avant de laisser ses malices toujours innombrables mais moins évidentes s’insinuer, après quelques écoutes, dans les géniales Nosebleed, Books from Boxes, Russian Literature ou dans la théâtrale The Unshockable.
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