Un chasseur de primes avide de pouvoir, une humoriste en quête de bien-être, une impératrice idéaliste, un tueur en série repenti, une septuagénaire enceinte ou un traqueur de monstres sans pitié… Sur la planète séries, la fin d’année brillera par sa galerie de personnages hauts en couleurs.
Nona et ses filles, de Valérie Donzelli et Clémence Madeleine-Perdrillat
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Trois triplées adultes apprennent que leur mère septuagénaire (interprétée par Miou-Miou), militante féministe au quotidien débridé, est enceinte. Pour sa première série, la cinéaste Valérie Donzelli signe un huis clos féminin à la fois tendre et loufoque, et multiplie les trouvailles fantaisistes pour saisir l’alchimie d’une famille singulière.
Sur Arte le jeudi à 20h55 du 2 au 16 décembre, et sur arte.tv.
La Meilleure Version de moi-même, de Blanche Gardin
Suite à un rendez-vous avec un naturopathe adepte de la pensée positive, une humoriste à succès souffrant de douleurs digestives chroniques décide d’arrêter la scène pour s’engager sur la route du bien-être. Dans ce ”mockumentaire“ hautement corrosif ou l’on croisera notamment Louis CK, Blanche Gardin s’attaque aux réseaux sociaux, au boom du développement personnel et au nombrilisme contemporain.
À partir du 6 décembre sur Canal+
Dexter : New Blood, de Clyde Phillips
Huit ans après un final largement décrié, le showrunner Clyde Phillips et l’acteur Michael C. Hall ressuscitent Dexter Morgan pour un baroud d’honneur forcément sanglant. On sait hélas que retourner sur les lieux du crime comporte des risques, et les premiers épisodes, paresseux et sans surprise, se contentent de rejouer les tropes de la première saison sans prendre acte qu’une décennie de création télévisuelle s’est écoulée depuis le temps où les anti-héros masculins faisaient trembler les écrans.
À partir du 16 décembre sur Canal+.
Station Eleven, de Patrick Somerville
Paru en 2014, le roman Station Eleven d’Emily St. John Mandel avait ravi les amateur·trices de science-fiction post-apocalyptique en suivant à travers plusieurs dimensions temporelles la destinée d’un groupe de survivant·es d’une grippe qui a décimé l’humanité. Confiée à Patrick Somerville, showrunner de Maniac et réalisateur d’Atlanta, son adaptation en série s’annonce comme une fresque humaine, métaphysique et ambitieuse.
Le 16 décembre sur HBO Max.
The Witcher saison 2, de Lauren Schmidt Hissrich
Récompensée par un succès public phénoménal, la première saison de l’adaptation de la saga fantastique du Polonais Andrzej Sapkowski échouait à retranscrire la complexité des romans et à égaler la richesse esthétique des jeux vidéo dérivés. Retardés à cause de la pandémie et de la blessure de son acteur principal Henry Cavill, les nouveaux épisodes opteront pour une narration moins décousue et aligneront un bestiaire fantastique impressionnant. De quoi nous faire changer d’avis ?
Le 17 décembre sur Netflix
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The Great saison 2, de Tony McNamara
Conçue comme un écrin pour le jeu espiègle d’Elle Fanning, The Great offrait une relecture décapante et anachronique du destin de Catherine II de Russie pour dessiner une trajectoire d’empouvoirement au féminin. Dans la deuxième saison de la série, le personnage, désormais sur le trône et enceinte, fera face aux réalités d’un pays plus difficile à réformer que prévu et aux pressions d’un entourage hostile tout en essayant de gérer sa relation tumultueuse avec Peter.
Le 19 décembre sur Starzplay.
Scènes de la vie conjugale et Fanny et Alexandre, d’Ingmar Bergman
Plus connues dans leurs versions cinématographiques, deux œuvres majeures du maître suédois sont à (re)découvrir dans leur format télévisuel. Malgré leur rudesse, la dislocation d’un couple scruté dans un huis clos terrassant et une ode à l’enfance ballottée entre émerveillement et cruauté constituent deux joyaux à l’aura inégalée.
Disponible respectivement à partir du 17 et du 24 décembre sur arte.tv
Le Livre de Boba Fett, de Dave Filoni et Jon Favreau
À la fin de la deuxième saison du Mandalorian, le chasseur de primes Boba Fett, revenu d’entre les morts (et plus précisément de la gueule du Sarlac, qui l’aspirait au début du Retour du Jedi), s’emparait du trône de Jabba le Hutt avec son acolyte Fennec Shand. Toujours piloté par Dave Filoni et Jon Favreau, ce spin-off revisitera les codes des films de gangsters à la sauce Star Wars, et aura fort à faire pour nous prouver que la franchise détenue par Disney a encore des histoires à nous raconter.
Le 19 décembre sur Disney+.
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