Si Terence Fisher est l’un des plus grands cinéastes de l’histoire du cinéma fantastique, c’est autant pour la dizaine de chefs-d’œuvre qu’il a signés (dont Frankenstein s’est échappé) que pour la fidélité à un certain univers fantastique qu’il manifeste dans ses films, même les plus mineurs. Abordant tous les grands sujets gothiques (Dracula, Frankenstein, le […]
Si Terence Fisher est l’un des plus grands cinéastes de l’histoire du cinéma fantastique, c’est autant pour la dizaine de chefs-d’œuvre qu’il a signés (dont Frankenstein s’est échappé) que pour la fidélité à un certain univers fantastique qu’il manifeste dans ses films, même les plus mineurs. Abordant tous les grands sujets gothiques (Dracula, Frankenstein, le loup-garou), il en rénove les thèmes et l’esthétique. A l’inverse des Frankensteins hollywoodiens, c’est le baron et non sa créature qui est le véritable héros de ce cycle. Un baron qui prend les traits de l’inoubliable Peter Cushing, émacié, féroce, carnassier, obsédé par son utopie, agissant comme un dieu au milieu d’un univers de scientifiques. Seuls regrets, mais de taille : le doublage et le procédé Pan & Scan.
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