On ne peut pas dire que Ferreri ait terminé sa carrière en beauté. La preuve, sa dernière réalisation, travail de commande peu inspiré. Marco part d’un bon sentiment : rétif à l’historiographie, il préfère diriger ses projecteurs sur les spectateurs, ceux qui, tapis dans l’ombre, sont les adeptes de cette religion diabolique. Pour Marco, la […]
On ne peut pas dire que Ferreri ait terminé sa carrière en beauté. La preuve, sa dernière réalisation, travail de commande peu inspiré. Marco part d’un bon sentiment : rétif à l’historiographie, il préfère diriger ses projecteurs sur les spectateurs, ceux qui, tapis dans l’ombre, sont les adeptes de cette religion diabolique. Pour Marco, la salle de cinéma serait une antichambre du désir, un lieu de l’initiation amoureuse sans contraintes. Pipeau ! En fait, Ferreri ne respecte pas son principe de départ : il utilise par exemple le dispositif pour illustrer des pages glorieuses de l’ère soixante-huitarde.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}