A Los Angeles, une femme au foyer BCBG se met soudain à somatiser, souffrant d’inexplicables allergies qui l’isolent peu à peu de son univers frivole et artificiel. Safe appartient à la même veine froide et schizophrène que Crash et les films de Lodge Kerrigan : scénario linéaire sans rebondissements théâtraux, image aux dominantes vert bleu, […]
A Los Angeles, une femme au foyer BCBG se met soudain à somatiser, souffrant d’inexplicables allergies qui l’isolent peu à peu de son univers frivole et artificiel. Safe appartient à la même veine froide et schizophrène que Crash et les films de Lodge Kerrigan : scénario linéaire sans rebondissements théâtraux, image aux dominantes vert bleu, décors cliniques. Au fur et à mesure que l’héroïne s’enferme dans son cauchemar aseptisé, elle exclut aussi les spectateurs, gagnés par l’étouffement. Mais c’est aussi la force du film : distiller une angoisse indicible à travers sa stylisation esthète.
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