Une collection de chansons pimpantes, sous haute influence sixties.
Révélé par son groupe de jeunesse, le trio The Rascals dont il était le chanteur, guitariste et songwriter, Miles Kane suit depuis ses débuts une route cohérente, semée d’échos de ses héros des années 1960 et 1970, de mélodies solides et de sourires radieux.
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Car contrairement à tant d’autres artistes qui aiment afficher un sérieux blasé, l’ex-gamin gouailleur de Liverpool, aujourd’hui âgé de 35 ans, n’a jamais dissimulé l’immense plaisir qu’il prend dans son métier, sur ses albums solo ou au sein de The Last Shadow Puppets. De ce duo, qu’il a cofondé avec son ami Alex Turner d’Arctic Monkeys et qui lui a valu les sommets les plus époustouflants de sa carrière, il serait injuste de ne voir en lui qu’un membre subalterne comme ses échappées en solitaire nous le démontrent régulièrement.
Cuivres flamboyants et pianos classieux
En attendant le retour du tandem, Miles Kane, valeur sûre du rock anglais à lui tout seul, revient avec un quatrième album solo qui regarde dans le rétro : Motown, soul, rhythm’n’blues, ou encore pop vintage cohabitent joyeusement sur Change the Show.
La plupart de ces onze chansons ont été créées pendant une période d’introspection liée aux confinements successifs, mais le résultat ne se laisse pas abattre, à grand renfort de chœurs féminins chaleureux (notamment Corinne Bailey Rae), de cuivres flamboyants, de pianos classieux, d’arrangements soigneusement orchestrés et de refrains accrocheurs. Don’t Let It Get You Down (“ne te laisse pas déprimer”, en VF), conseille l’un de ces morceaux lumineux : on suivra cette recommandation en écoutant ces vitamines audio, parfaites pour affronter l’hiver.
Change the Show (BMG). Sortie le 21 janvier.
En concert le 16 avril à Reims, le 22 à Lille, le 26 à Strasbourg et le 28 à Paris (Olympia).
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