Il aurait pu faire partie de Led Zeppelin, mais a décliné l’offre et présenté au groupe son futur chanteur, Robert Plant, qui faisait sa première partie dans un club anglais. Du coup, Terry Reid a connu une carrière bien moins glorieuse. Cette nouvelle édition de River se présente comme un fac-similé du vinyle original : […]
Il aurait pu faire partie de Led Zeppelin, mais a décliné l’offre et présenté au groupe son futur chanteur, Robert Plant, qui faisait sa première partie dans un club anglais. Du coup, Terry Reid a connu une carrière bien moins glorieuse. Cette nouvelle édition de River se présente comme un fac-similé du vinyle original : un objet pour fétichistes, mais qui dépasse ce statut taxidermiste par sa musique. L’album est composé de deux parties : la première enlevée, énergique, est faite de quatre morceaux bien ciselés. C’est la moins intéressante, mais elle prépare à la suite, plus contemplative et calme. Elle comprend une série de morceaux apaisés (River, Dream, Milestones), qui forment une odyssée malaisée dans l’esprit du chanteur. Ici, le disque s’élève vers une autre dimension, celle de l’intimité, du dénuement personnel, encadrée par des musiciens qui n’en font jamais trop mais savent exactement où se placer, quelle note jouer et quelle autre retenir. Un disque de dérive.