Avec son nouveau disque, le chanteur livre une musique psychédélique à la narration audacieuse sur une trame mélodique assez irrésistible.
Un album de pop psychédélique anglophone, mais imaginé par un savant fou de l’image et du son français ? Programme alléchant façonné par Julien Ribot, qui tient ses promesses lors de ces neuf morceaux évoquant tour à tour MGMT, Pink Floyd, AIR ou encore T.Rex, pour les pulsions glam et l’influence britannique fièrement assumée.
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Stellaire, futuriste, romantique (ravissants volets I et II d’Annabelle) : Do You Feel 9? brille non seulement par la grâce de ses mélodies et arrangements, mais aussi par son potentiel visuel, largement exploité dans des clips loufoques. Diplômé de Pennighem et illustrateur de formation, Ribot cultive en effet une foisonnante pluridisciplinarité.
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À son actif, des “films-expériences” tel Sic (Idem), projetés sur de grands murs, de la Nuit Blanche parisienne à la prestigieuse Villa Médicis romaine, des décors et musiques de théâtre, une écriture pop qu’il décline pour d’autres artistes comme Alain Chamfort ou Philippe Katerine.
Aujourd’hui, il raconte l’histoire de Neon Juju, alter ego plus alter qu’ego, être hermaphrodite s’accouchant de lui-même pour offrir un langage inédit et salvateur à l’univers. Voilà qui aurait plu à David Bowie – dont le nom offre au scintillant morceau We Obi Diva un idéal anagramme.
Do You Feel 9? (December Square/Kuroneko). Sortie le 29 octobre.
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