La banlieue, option marxiste. Les démêlés de Pierre Céphas, ouvrier militant, avec la police. Ce petit brûlot sans concession a pour vertu principale et irréfutable la sincérité ; cela le distingue un peu de la flopée de films rap sortis à la même période. C’est le seul du lot à mêler malaise de la banlieue […]
La banlieue, option marxiste. Les démêlés de Pierre Céphas, ouvrier militant, avec la police. Ce petit brûlot sans concession a pour vertu principale et irréfutable la sincérité ; cela le distingue un peu de la flopée de films rap sortis à la même période. C’est le seul du lot à mêler malaise de la banlieue et lutte des classes et à citer sans ambages l’auteur du Capital (« De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins »). Naïf peut-être, mais bien plus touchant que maintes rapattitudes qui ne sont que des postures à la mode. Ajoutons que, autoproduit par deux chômeurs, Etat des lieux fut tourné en dix jours (et en 16 mm). D’où son indéniable sentiment d’immédiateté.
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