Les auteurs Hervé Bourhis et Julien Solé imaginent ce qu’il se serait passé si le groupe s’était reformé en 1980…
1980 : année funeste pour les Beatles et leurs fans, entamée par l’arrestation de Paul McCartney au Japon pour possession de marijuana et terminée de manière lugubre par l’assassinat de John Lennon par un détraqué.
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La reformation du plus grand groupe de pop, dissous depuis une décennie, n’aura jamais lieu. Et si le cours des événements avait été altéré, qu’aurait-il pu se passer ? C’est ce qu’imaginent Hervé Bourhis et Julien Solé dans Retour à Liverpool, une fantaisie rock qui constitue à la fois une irrésistible farce mais aussi un hommage passionné.
Trouvailles et coups de théâtre
Si cette réécriture de l’histoire multiplie les clins d’œil pour exégètes, elle n’est jamais alourdie par ses références, préférant à la vénération empesée le tempo d’une comédie enlevée et irrespectueuse. Alimentant l’intrigue de coups de théâtre et de trouvailles (Le Seigneur des anneaux revu par Monty Python… on aurait aimé voir ça), les deux auteurs s’amusent à dresser le portrait de rockers quadragénaires qui, débordés par les nouvelles vagues, s’interrogent sur la suite de leur carrière.
Les répliques de Bourhis, plus vraies que nature, fusent quand le dessin de Solé, nerveux et énergique, rend tout ce délire plausible et hilarant.
Retour à Liverpool d’Hervé Bourhis et Julien Solé (Futuropolis), 96 p., 17€. En librairie le 3 novembre.
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